Isabelle Décrypte : Les Coulisses de mon cabinet

  J'ai une confession à vous faire. Pendant longtemps, je me suis sentie perdue dans le monde du marketing. J'ai lu des livres, suivi des formations et expérimenté des techniques, mais j'ai vite compris que certaines d'entre elles ne me ressemblaient pas. Aujourd'hui, mon marketing ne ressemble à aucun autre. Il est le fruit de mes expérimentations et de mon authenticité. 1. Le "Built in public" J'ai découvert que l'approche du "Built in public" me correspondait parfaitement. L'idée n'est pas de me vanter de mes succès, mais de vous emmener dans les coulisses de mon travail. Je vous partage mon cheminement, mes réflexions, mes victoires et mes erreurs. C'est en étant transparente que je construis un lien de confiance avec vous. 2. Le marketing informatif J'ai compris que le marketing n'est pas une question de crier plus fort que les autres, mais de créer du contenu qui est tellement pertinent et précieux que les gens v...

  J'ai une confession à vous faire : au début de ma carrière, j'étais une technicienne, et j'étais zéro en marketing. Mon approche était simple : je me fiais au bouche-à-oreille. Je croyais qu'un bon travail parlait de lui-même, et qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Et ça a fonctionné, jusqu'à un certain point. Puis, j'ai lu, j'ai exploré et j'ai expérimenté. Mais j'ai vite compris que certaines méthodes de marketing ne fonctionnaient pas du tout pour moi. 1. Le marketing agressif J'ai tenté de suivre des méthodes de marketing agressives, où l'urgence et la vente sont au cœur du discours. Mais cela ne me correspond pas. Je ne suis pas à l'aise avec la pression, et je n'aime pas que l'on me pousse à acheter. J'ai compris que la confiance ne se construit pas avec de la pression, mais avec de la valeur et de la transparence. 2. Le marketing de la quantité J'ai essayé de parler à tout le monde. Mais j'ai vit...

  En 2012, un événement a bouleversé ma vie : j'ai souffert d'une embolie pulmonaire. J'ai dû ralentir pendant six mois. En tant que travailleuse autonome, c'est une situation difficile à gérer. C'est durant cette période que ma mentalité a commencé à changer. Je suis tombée sur un livre qui a été une révélation : E-Myth Revisited de Michael Gerber. Ce livre m'a fait comprendre la distinction cruciale entre trois rôles dans une entreprise : Le technicien : la personne qui fait le travail. Le gestionnaire : la personne qui gère. L'entrepreneur : la personne qui a une vision. J'ai compris que j'agissais comme une technicienne en affaires. J'étais excellente dans mon domaine. Je n'osais pas parler de vision et je la réprimais, car mon secteur était perçu comme rigide. À chaque fois que je parlais de vision, je me sentais comme une extraterrestre. J’ai réprimé cette partie de moi pour être acceptée par mon milieu. Mon ralentissement a permis ...

 J'ai une confession à vous faire : au début de ma carrière, j'étais une technicienne, et j'étais zéro en marketing. Mon approche était simple : je me fiais au bouche-à-oreille. Je croyais qu'un bon travail parlait de lui-même, et qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Et ça a fonctionné, jusqu'à un certain point. Mais le bouche-à-oreille est une stratégie passive. Elle dépend de la bonne volonté des autres, et elle ne permet pas de se développer de manière intentionnelle. Je me suis rendu compte que je devais changer mon approche si je voulais que mon entreprise grandisse. La révélation du "E-Myth" Tout a changé le jour où j'ai lu un livre qui a bouleversé ma vision de l'entrepreneuriat : "The E-Myth Revisited" de Michael Gerber. Dans ce livre, j'ai découvert qu'il y a trois types de personnes dans une entreprise : le technicien, le gestionnaire et l'entrepreneur. J'ai compris que j'étais une technicienne q...

  On me demande souvent comment je gère mon temps en tant que solopreneure. La réponse surprend souvent, car elle va à l'encontre de la "hustle culture" : je suis une tortue efficace. Ma méthode est simple, mais elle est alignée avec mes valeurs et ma personnalité : un équilibre parfait entre le travail, la vie et le ressourcement. Ma journée type : un rythme qui me ressemble Tôt le matin, ma période "créative" : Je suis indisponible entre 6h et 9h. C'est le moment de la journée où je suis la plus productive, où je peux me concentrer sur les tâches qui demandent de la réflexion, comme la rédaction d'articles ou le travail sur les dossiers de mes clients. De 9h à 13h, le temps pour soi : C'est le moment de prendre du temps pour moi. Je fais mes courses, je prends un café avec un ami, je fais de l'exercice. C'est un moment crucial pour me ressourcer, ce qui me permet de revenir plus efficace. Je me réserve du temps pour les imprévus, comme un...

  Quand on parle de productivité, on a souvent en tête l'image de la personne multitâche qui travaille 12 heures par jour. Mais cette image ne reflète pas la réalité de toutes les cultures. En fait, la productivité est une question de culture, de valeurs et de vision du travail. Voici un aperçu de la manière dont la productivité est perçue à travers le monde. La productivité américaine : la vitesse et le "hustle" Aux États-Unis, la productivité est souvent associée à la vitesse et au "hustle culture". On cherche à faire le plus de choses possible en un minimum de temps. Le travail est une question de performance, de résultat et d'atteinte d'objectifs. La productivité canadienne : l'équilibre et la collaboration Au Canada, la productivité est plus nuancée. On y valorise l'efficacité, mais on met également l'accent sur l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. La collaboration et le respect y sont également très import...

  On m'a posé une question : "Quel a été ton plus grand défi dans ta carrière ?" J'ai une réponse qui surprend souvent, car elle ne parle pas de chiffres, d'échecs ou de succès retentissants. Mon plus grand défi a été de trouver ma voie. Je suis une personne curieuse, qui aime explorer, qui déteste la routine et qui a un besoin viscéral d'autonomie et d'indépendance. Il était difficile pour moi de trouver ma place dans le monde de la comptabilité, un monde souvent perçu comme rigide, structuré et routinier. J'ai mis du temps à comprendre que la solution n'était pas de changer de profession, mais de changer ma façon de l'exercer. J'ai compris que je pouvais être une professionnelle de la comptabilité qui ne suit pas les règles, mais qui les invente. J'ai compris que je pouvais créer mon propre chemin. Mon cabinet est le reflet de cette vision. C'est un espace où je peux être moi-même, explorer de nouvelles idées, utiliser les outils...