2017 : le choix de la résilience face à la double embolie pulmonaire

 




Le choix impossible : Entre la santé et l'entreprise

L'année 2017 a marqué un tournant brutal dans ma vie professionnelle et personnelle : j'ai été frappée par une double embolie pulmonaire. La situation était critique, mon rétablissement s'annonçait long, et en tant que solopreneure, la décision était déchirante : fermer mon cabinet ou le maintenir ouvert, malgré l'évidence qu'il ne serait pas profitable.

Mon âme d'entrepreneure a pris le dessus. J'ai choisi de garder mon cabinet ouvert. J'ai dû employer des gens et m'organiser, en sachant que je ferais face à des pertes financières. Mon entreprise est devenue un phare dans la tempête, un point d'ancrage.

Un rétablissement soutenu par l'entreprise

Mon rétablissement fut long et difficile, notamment en raison de séquelles persistantes. Heureusement, j'ai été entourée d'une excellente équipe médicale qui a été proactive à explorer des solutions.

Mais mon entreprise a fait partie intégrante de ma guérison. Le fait de maintenir une structure, de garder le contact avec mon travail (à mon rythme de tortue efficace !) a été essentiel pour ma santé mentale et ma résilience. L'entreprise n'était plus seulement une source de revenus ; elle était une source de sens et de normalité dans le chaos.

La bataille qui ne s'arrête pas : l'administratif

Aujourd'hui, je commence enfin à sortir la tête de l'eau financièrement. Cependant, ma bataille se poursuit. Le système administratif du Québec, conçu pour aider, crée paradoxalement plus de frictions.

Je suis demeurée avec des séquelles et le combat pour obtenir la reconnaissance et l'aide appropriée est épuisant. Je suis actuellement à la recherche d'un avocat en droit administratif pour me battre contre le système qui tente, malgré lui, de me remettre à flot. C'est le côté rigoureux (8w7) qui prend le dessus : je ne lâche pas quand il s'agit de défendre l'équité.

Conclusion : La résilience est notre plus grand actif

Cette histoire est la preuve que la résilience est notre plus grand actif en affaires. Le chemin d'un solopreneur n'est jamais droit. Il est fait de défis inattendus. Le plus important est de s'accrocher à son "pourquoi" et de transformer la crise en une force.

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